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Sous la morsure du soleil vannetais, sauver sa peau est une question de discipline

Toujours détenteurs du record national de cancers de la peau, les Bretons ressentent plus facilement la chaleur que la morsure des UV. En ces jours de canicule, la dermatologue vannetaise Daphné Denis rappelle la nécessité de protéger sa peau.

La Bretagne reste la région la plus touchée par les cancers de la peau, trois fois plus nombreux que la moyenne nationale. Si les bons gestes sont connus, leur mise en pratique est une tout autre affaire.

Exposés, comment ça ?

À Vannes, Daphné Denis, jeune dermatologue installée à l’Hôpital Privé Océane depuis un an et demi, « enlève un à deux mélanome par mois », mais elle traite majoritairement des carcinomes. Dans sa patientèle, elle identifie « les métiers autour de l’eau et de l’agriculture, toutes les personnes qui travaillent en plein air », comme les premières cibles, mais la génétique y a aussi sa part, de même que le facteur générationnel. « On a actuellement un pic de cancers chez les quinquagénaires, qui n’ont pas été bien protégés étant enfants », constate Daphné Denis. Même si elle pense que le mythe du besoin de vitamine D a vécu (« 15 minutes de soleil sur le visage et les mains, deux à trois fois par semaine, suffisent »), la dermatologue vannetaise rappelle que « beaucoup de Bretons ont la peau claire, et que, trompés par le vent ou la couverture nuageuse, ils ne se rendent pas compte que les UV tapent autant que dans le sud. On a encore beaucoup de patients qui ne considèrent pas qu’ils s’exposent s’ils font du jardin, ou randonnent ».

Trois doses pour un crâne

En prévention, « il faut penser à mettre des vêtements anti-UV », et apprendre à se servir correctement des crèmes solaires. « Il faut s’oindre, même un jour d’hiver ensoleillé, mais la plupart du temps les gens n’en mettent pas assez. Il faut trois pressions de tube de crème solaire pour couvrir un crâne. Et renouveler toutes les deux heures, y compris la SPF 50 ». Étant donné la pénurie de dermatologues, « la conduite à tenir devant une lésion, c’est d’abord d’aller voir son généraliste, lequel peut faciliter un rendez-vous avec un dermatologue si besoin. Il ne faut pas attendre. Mais le patient peut aussi se surveiller lui-même ».

Retrouvez l’ensemble des dermatologues de l’Hôpital Privé Océane.

Article à retrouver sur Le Télégramme.

Fin de l’article

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