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Parcours de soin "Cancer Digestif"

Les cancers digestifs comprennent les cancers de l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, le rectum et jusqu’à l’anus – ou les glandes qui lui sont annexées – le foie ou le pancréas.

Dépistage et diagnostic des cancers digestifs

Dépistage du cancer colorectal

Avec chaque année plus de 43 000 personnes touchées, le cancer colorectal, cancer du côlon-rectum, représente le cancer digestif le plus courant. Son développement pouvant être silencieux pendant plusieurs années, il est essentiel de se faire dépister selon les modalités de dépistage ou de surveillance adaptées à votre situation. En effet, dépisté tôt, un cancer colorectal se guérit 9 fois sur 10.

La détection d’un cancer colorectal (côlon rectum) s’appuie sur différents outils de dépistage :

  • Un test immunologique : Rapide et efficace, ce test de dépistage est à faire chez soi. Il s’adresse aux femmes et aux hommes, de 50 à 74 ans, invités tous les 2 ans par courrier au programme national de dépistage du cancer colorectal et ne présentant ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particuliers.
  • Un examen clinique (toucher rectal) permet de déceler une grosseur qui pourrait être un signe de cancer localisé. Cet examen est inconfortable mais indolore.
  • La coloscopie constitue l’examen de référence pour visualiser l’intérieur du côlon et du rectum. Cet examen, effectué par un gastroentérologue sous anesthésie, permet de détecter et de retirer d’éventuels polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer ou de détecter un cancer colorectal à un stade précoce.
  • La biopsie : Des échantillons de tissus qui semblent anormaux sont prélevés lors de la coloscopie pour être ensuite analysés et déterminer s’ils sont de nature cancéreuse. Cet examen est systématique.
  • Un examen anatomopathologique : Il permet d’étudier, à partir de la biopsie, les caractéristiques des cellules de la tumeur (histologie). Selon les résultats, il peut permettre d’adapter le traitement anticancéreux, d’orienter la prescription de certaines thérapies et de dépister les prédispositions génétiques au cancer colorectal. Cet examen est réalisé par un médecin spécialiste appelé anatomopathologiste.

💡Où trouver mon kit de dépistage cancer colorectal ?

Commandez-le en ligne sur le site web monkit.depistage-colorectal.fr muni du numéro d’invitation qui figure sur la lettre que vous avez reçu du Centre Régionaux de Coordination des Dépistages; 

Récupérez-le auprès de votre médecin généraliste ou spécialiste (gynécologue, gastro-entérologue) à l’occasion d’une consultation ou auprès de votre pharmacien. 

 

  • En cas de examen anatomopathologique positif, des examens complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’extension de la tumeur, aussi appelé bilan d’extension:

    Un bilan biologique : Une prise de sang est réalisée afin de permettre la mesure du taux de concentration d’un marqueur tumoral appelé ACE, l’antigène carcinoembryonnaire : une protéine sécrétée par certaines tumeurs, dont les tumeurs du côlon. Il permet également de s’assurer de votre état de santé général et que vous ne présentez pas de contre-indications à certains traitements et/ou examens.

    A noter : le dosage du marqueur ACE donne une indication sur la présence d’une tumeur et l’évolution de la maladie. Cependant, cette mesure n’est pas une preuve absolue, en effet, un cancer colorectal peut se développer ou évoluer sans que le taux d’ACE n’augmente.

    Un scanner thoracoabdominopelvien : Examen indolore, il permet à l’aide de rayons X, de réaliser des images en 3 dimensions du thorax, de l’abdomen et de la région pelvienne (vessie, urètre, utérus, vagin, ovaires, trompes utérines, vésicules séminales, prostate, rectum). Grâce à l’injection d’un produit de contraste (souvent de l’iode), cet examen permet de repérer la présence ou non d’une anomalie dans les organes voisins et, si c’est le cas, déterminer sa taille et sa localisation.

     La biopsie permet de récupérer des échantillons de tissus qui semblent anormaux pour les analyser et déterminer s’ils sont de nature cancéreuse ou non.

Diagnostic des autres cancers digestifs

 

Les autres cancers digestifs sont plus rares et s’appuient sur des techniques de dépistage spécifiques :

 

Dépistage cancer de l’estomac et cancer de l’œsophage:

Afin de diagnostiquer ces cancers, il est nécessaire de réaliser différents :

  • Un examen clinique
  • Une endoscopie de l’estomac et de l’œsophage au cours de laquelle sont effectuées des biopsies.
  • Une biopsie
  • Un examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l’estomac/oesophage.
  • Un scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d’évaluer l’extension de la maladie.

 

Dépistage cancer du pancréas :

Afin de diagnostiquer ces cancers, il est nécessaire de réaliser différents :

  • Un examen clinique avec palpation de votre abdomen
  • Un scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d’évaluer l’extension de la maladie.
  • Une biopsie est réalisée lorsque la tumeur n’est pas résécable d’emblée, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être complètement enlevée par une chirurgie.
  • Un examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés lors de la biopsie.

D’autres examens peuvent être prescrits pour mieux préciser l’extension du cancer :

  • Un IRM hépatique est un examen d’imagerie qui utilise un puissant aimant et des ondes radio pour obtenir des images « en coupe » du foie. Cet examen permet de déterminer si des métastases se sont développées dans le foie.
  • Une biopsie : Guidée par une échographie, une biopsie des lésions hépatiques est effectuée avant une intervention chirurgicale de résection en cas de doute quant à la nature métastatique des lésions.

 

 

Dépistage cancer du foie 

  • Une échographie : Cet examen permet de voir si une masse suspecte, ou nodule, apparaît sur le foie.
  • Un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis : Il permet de confirmer le diagnostic de cancer du foie évoqué par les résultats de l’échographie. Il permet également de repérer d’autres nodules et d’éventuelles extensions de la tumeur sur d’autres organes (ganglion, os, poumon, glande surrénale, péritoine).
  • Une IRM : Cet examen peut aussi être effectuée en complément ou en remplacement du scanner. L’IRM donne des images précises de la tumeur et permet de voir une éventuelle extension vers des vaisseaux sanguins du foie.

Accompagnement en hospitalisation de jour

Un accompagnement personnalisé

 Afin de vous accompagner dans votre parcours de soins, le service d’Hospitalisation de Jour a construit différents temps d’éducation thérapeutique autour des soins nécessaires à la prise en charge de votre pathologie. Ce temps est proposé après la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire et l’annonce médicale ainsi qu’en amont et en aval de l’intervention.

Dans le cadre d’un cancer du rectum, le temps d’éducation thérapeutique se déroulera avec 4 professionnels de santé :

  • un médecin coordonnateur
  • une infirmière stomatologue
  • une diététicienne
  • une psychologue

 

Durant ces temps, des échanges peuvent avoir lieu afin de mieux appréhender et de mieux vivre avec votre pathologie.L’objectif de ces temps d’éducation thérapeutique est :

  • de vous aider dans votre quotidien à mieux connaitre et comprendre votre pathologie.
  • de vous aider à réaliser vos auto-soins afin d’élargir votre autonomie de prise en charge.
  • de faciliter le partage d’expériences et les temps d’échanges.

Traitements des cancers digestifs

Traitements des cancers colorectaux

Le choix et l’ordre des traitements des cancers colorectaux sont définis en fonction des caractéristiques du cancer et en particulier de son stade, c’est-à-dire de son étendue au moment du diagnostic :

Cancer colorectal stade I et II

(Cancer limité au côlon ou ayant atteint les organes et structures adjacents)

Dans le cas d’un cancer colorectal de stade I, le traitement consiste en une résection endoscopique (il s’agit de retirer la tumeur par endoscopie) pour les tumeurs superficielles, ou en une résection chirurgicale pour les tumeurs plus infiltrantes.

Pour un cancer colorectal de stade II, la chirurgie est le traitement de référence. Dans certains cas, une chimiothérapie peut être envisagée en complément de la chirurgie, notamment si des facteurs de risque de récidive sont identifiés.

Cancer colorectal stade III

(Cancer limité au côlon ou aux organes et structures adjacents, un ou plusieurs ganglions atteints)

La chirurgie est le traitement de référence. Elle est suivie, dans un délai de 8 semaines, d’une chimiothérapie dite adjuvante, c’est-à-dire réalisée après le traitement de référence (ici, la chirurgie). La durée de la chimiothérapie est variable (de 3 à 6 mois). Elle est discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) selon les caractéristiques de la tumeur.

Cancer colorectal stade IV

(Une ou plusieurs métastases)

Le choix des traitements est alors fait en fonction, notamment, des éventuels symptômes, de l’état général et du nombre de métastases, de leur localisation, ainsi que de la possibilité ou non de les retirer. En l’absence de contre-indication, le traitement comporte une chimiothérapie associée, dans certaines situations, à un traitement par thérapie ciblée.

💡A savoir

La stomie digestive est une ouverture créée dans le côlon ou l’intestin grêle pour évacuer les selles lorsqu’elles ne peuvent plus l’être par les voies naturelles. Elle peut être réalisée lors d’une intervention chirurgicale visant à enlever une tumeur qui a envahi l’intestin grêle, le côlon ou le rectum. Elle est créée à travers l’abdomen. Elle peut être temporaire ou définitive.

Traitements cancer de l'estomac

Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou partie de l’estomac (gastrectomie totale ou partielle). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif. Pour les formes localement avancées, la chimiothérapie avant et après la chirurgie est le traitement de référence. Différents protocoles de chimiothérapie associant un ou plusieurs médicaments peuvent être proposés pour ralentir voire arrêter la progression du cancer. Pour les cancers métastatiques, la chimiothérapie seule est le traitement de référence. Elle peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie.

Traitements cancer de l’œsophage

Pour les cancers précoces, la résection endoscopique est le traitement de référence. La chirurgie est proposée en cas d’impossibilité de réaliser cette intervention. Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou partie de l’œsophage (œsophagectomie). Une chirurgie de reconstruction, le plus souvent à l’aide de l’estomac, est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif. Parfois, une chimiothérapie associée à la radiothérapie (appelée radiochimiothérapie) seule ou une chimiothérapie préopératoire (ou néoadjuvante) peut être proposée. Pour les cancers localement avancés, une radiochimiothérapie préopératoire est le traitement habituel. Elle peut être proposée seule en cas de contre-indication à la chirurgie. Pour les cancers métastatiques, la chimiothérapie seule est le traitement de référence. Elle peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie.

Traitements cancer du pancréas

La chirurgie et la chimiothérapie conventionnelle, parfois associées à une radiothérapie, sont les principaux traitements des cancers du pancréas. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou associés les uns aux autres.

Traitements cancer du foie

Il existe quatre types de traitement du cancer du foie : l’ablation partielle, la greffe de foie, la destruction tumorale percutanée et la chimiothérapie.

  • L’ablation partielle du foie est le traitement principal lorsque le foie fonctionne normalement. C’est une opération chirurgicale qui consiste à retirer la partie du foie sur laquelle la tumeur s’est développée.
  • La greffe de foie est le traitement de référence lorsque le foie ne peut plus fonctionner normalement. La greffe permet de traiter le cancer et la maladie chronique du foie en remplaçant le foie atteint par un foie sain.
  • La destruction tumorale percutanée par radiofréquence est une alternative à la chirurgie, selon la taille et la localisation de la tumeur dans le foie. Cette technique utilise la chaleur pour détruire la tumeur en passant à travers la peau.
  • La chimiothérapie permet de ralentir le développement du cancer lorsqu’il n’est pas possible d’enlever la tumeur. Elle est administrée sous deux formes différentes : la chimioembolisation et la thérapie ciblée.

Soins de support

Le traitement d’un cancer ne s’arrête pas au traitement de la maladie seule. Les soins de support font partie intégrante du parcours de soins des patients. Terme traduit de l’anglais « supportive care », les « soins de support » sont définis comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades pendant et après la maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques contre le cancer lorsqu’ils sont mis en place.

Pourquoi ?

Pour diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte les besoins spécifiques de chacun. Les soins de support proposent une approche globale de la personne.

Dans quels cas ?

Les soins de support peuvent intervenir pour vous accompagner sur différents besoins : gestion de la douleur, fatigue, qu’elle soit physique ou psychologique, prise en charge des effets secondaires des traitements comme les troubles digestifs ou les problèmes de peau, reprise d’une activité physique adaptée, pendant ou après la maladie, le soutien psychologique, l’aide à l’amélioration de l’image de soi, la prise en charge des problèmes diététiques liés à la maladie et aux traitements,…

Au sein du Centre de Cancérologie du Morbihan, différents soins de supports peuvent vous être proposés pendant votre parcours de soins :

  • Prise en charge diététique
  • Prise en charge sociale
  • Prise en charge spirituelle
  • Ecoute patient (listing associations)
  • Modelages de pierres chaudes
  • Réflexologie plantaire
  • Hypnose
  • Socio-esthéticienne

Suivi des cancers digestifs

Après un cancer digestif, un suivi est nécessaire. Les modalités et le rythme de celui-ci sont adaptés au cas par cas. Le suivi post-traitement est assuré par les médecins spécialistes, bien souvent le chirurgien digestif, en lien avec votre médecin traitant.

Suivi après un cancer colorectal

Pour le cancer colorectal, le suivi repose généralement sur :

  • un examen clinique tous les 3 mois pendant 3 ans puis tous les 6 mois pendant 2 ans.
  • des examens d’imagerie (échographie ou scanner) de la région abdominopelvienne avec la même périodicité.
  • un scanner thoracique une fois par an.
  • Dans certains cas, un dosage de l’ACE peut être réalisé si celui-ci était élevé au moment du diagnostic.
  • Une coloscopie est aussi à réaliser selon un rythme déterminé au cas par cas, en fonction notamment de des antécédents.

 

Suivi après un cancer du foie

Pour le cancer du foie, la surveillance repose sur :

  • un examen clinique
  • le dosage de l’alpha-fœtoprotéine (si initialement élevé) au moyen d’une prise de sang,
  • des examens d’imagerie médicale (IRM ou scanner du foie).

 

Suivi après un cancer de l’œsophage ou de l’estomac

Pour le cancer de l’œsophage ou de l’estomac, la surveillance repose sur :

  • un examen clinique
  • une endoscopie œsogastrique
  • un scanner
  • un examen ORL tous les ans

 

Suivi après un cancer du pancréas

Pour le cancer du pancréas, pendant les cinq premières années post-traitement, le médecin effectuera un examen clinique avec dosage du CA19-9 (principal marqueur tumoral du cancer du pancréas) et de la glycémie à jeun tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans. Avec la même périodicité, un scanner du thorax et de la région abdominopelvienne devra être réalisé. Après ces 5 premières années de suivi sans récidive ni apparition d’une nouvelle tumeur primitive, la fréquence des examens de suivi est décidée au cas par cas par l’équipe qui vous accompagne.


Questions fréquentes

Les traitements pour soigner les cancers digestifs peuvent inclure la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ou une combinaison des trois. Le type de traitement dépendra de la localisation et de la gravité du cancer, ainsi que des antécédents médicaux et du bien-être général du patient.

Il existe plusieurs moyens de réduire le risque de cancers digestifs. L’adoption d’un mode de vie sain et l’adoption d’un régime alimentaire sain sont les principaux moyens de réduire le risque de cancers digestifs. Une alimentation riche en fibres et en produits laitiers et faible en aliments riches en matières grasses est recommandée. En outre, l’exercice régulier, l’arrêt du tabagisme et l’évitement de l’abus d’alcool peuvent contribuer à prévenir ces cancers.

Les cancers digestifs sont des cancers qui se développent dans le système digestif et qui peuvent affecter l’œsophage, l’estomac, le foie, le pancréas, les intestins ou le rectum. Les signes d’alerte les plus courants d’un cancer digestif sont une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales, des saignements, des ballonnements, des nausées et des vomissements. Certains de ces cancers peuvent se développer de manière très silencieux (pas ou peu de signes d’alerte), c’est pourquoi il est essentiel de participer à la campagne de dépistage du cancer colorectal dès réception de votre invitation par le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bretagne.

Les symptômes du cancer colorectal peuvent être subtils et peuvent passer inaperçus. Les symptômes les plus fréquents sont la présence de sang dans les selles, des douleurs abdominales, des changements de selles fréquents et des ballonnements. Une perte de poids inexpliquée peut également être un signe de cancer colorectal. En cas de doute, consultez votre médecin traitant.

Les polypes sont des tumeurs bénignes qui peuvent être présentes dans le côlon et le rectum. La plupart des polypes ne sont pas cancéreux, mais certains peuvent se transformer en cancer du côlon et du rectum. Les polypes qui sont susceptibles de devenir cancéreux sont appelés polypes adénomateux et sont généralement découverts lors d’un examen appelé coloscopie.

La plupart des polypes rectaux sont bénins et ne deviennent pas cancéreux. Cependant, certains polypes peuvent se transformer en cancer si on ne les traite pas à temps. Le temps qu’un polype prend pour devenir cancéreux dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille et de la forme du polype. Il est donc important de surveiller l’évolution de tout polype rectal.

Un polype qui saigne est le signe d’une inflammation, mais ce n’est pas forcément le signe d’un cancer. Les polypes qui saignent peuvent être bénins ou malins, et un diagnostic précis ne peut être fait qu’après un examen approfondi. Il est donc important de consulter un médecin si vous constatez des saignements rectaux ou d’autres symptômes du cancer rectal.

Les symptômes du cancer colorectal sont variés et peuvent inclure des douleurs abdominales, des saignements rectaux, des changements dans les habitudes intestinales, une perte de poids inexpliquée, des vomissements, une fatigue et une anémie. Il est important de consulter un médecin si l’on présente l’un de ces symptômes afin de pouvoir diagnostiquer et traiter le cancer colorectal le plus tôt possible.

L’espérance de vie pour les patients atteints d’un cancer du côlon dépend de plusieurs facteurs, tels que l’âge et l’état général du patient, ainsi que le stade et la localisation du cancer. Dépisté tôt, le cancer colorectal se guérit 9 fois sur 10. C’est pourquoi, il est essentiel de participer à l’action de dépistage nationale du cancer colorectal.

Le cancer de l’estomac peut être soigné à l’aide de traitements variés tels que la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison pour traiter le cancer de l’estomac. Le type de traitement choisi dépendra du stade du cancer et de l’état général de santé du patient.

Un cancer de l’estomac ne peut pas être détecté dans une prise de sang. Toutefois, des tests sanguins peuvent être effectués pour rechercher des marqueurs spécifiques, tels que des niveaux élevés d’une protéine appelée CA 125, qui peuvent indiquer un cancer de l’estomac. Les tests sanguins peuvent également être utilisés pour mesurer les niveaux d’acide gastrique et de vitamine B12, qui peuvent indiquer une présence de cancer. Seul votre médecin peut interpréter votre analyse sanguine.

Le dépistage du cancer du foie est essentiel pour le traitement précoce et efficace de la maladie. Les méthodes de dépistage comprennent des tests sanguins, des tests d’imagerie et des biopsies. Les tests sanguins peuvent détecter des niveaux élevés d’enzymes hépatiques, ce qui peut indiquer une anomalie hépatique qui pourrait être le signe d’un cancer du foie. Les tests d’imagerie, tels que les radiographies, les échographies et les scanners, peuvent aider à détecter des tumeurs ou des anomalies dans le foie. Enfin, une biopsie peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Les causes exactes du cancer du foie ne sont pas connues, mais certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Les principaux facteurs de risque sont l’alcoolisme, l’infection par le virus de l’hépatite B et C, l’exposition à des produits chimiques tels que les solvants et l’hémochromatose, une maladie génétique qui provoque une accumulation de fer dans le foie.

Le cancer du foie évolue généralement lentement et peut rester silencieux pendant plusieurs années. Les symptômes peuvent apparaître quand la tumeur se développe et commence à bloquer le flux sanguin vers le foie ou à provoquer des saignements dans les voies biliaires. Les symptômes les plus courants sont la fatigue, la perte d’appétit, l’anorexie et la douleur abdominale.

Le meilleur traitement pour le cancer du foie dépend de l’étendue et de la gravité de la maladie. Les traitements les plus courants pour le cancer du foie sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. Une combinaison de ces traitements peut être nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats. Retrouvez plus d’information dans la rubrique traitement.

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