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Parcours des cancers du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Chaque année, il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.

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Par tous les seins ! - Centre de Cancerologie du Morbihan
Le dépistage

Dépistage cancers du sein

La mammographie

La mammographie est une radiographie des seins qui utilise des rayons X à faible dose.

Elle est réalisée à l’aide d’un appareil appelé «  »mammographe » ». Dotés d’un système numérique, les trois mammographes du centre RIVA permettent le traitement informatisé des images obtenues. Cette technologie a pour avantage une meilleure définition de l’image, une détection plus performante des microcalcifications et une irradiation plus faible. 

Indication de la mammographie

1) dans le cadre d’un dépistage :

    – lors d’une campagne de dépistage organisé du cancer du sein (un dépistage tous les 2 ans entre 50 et 74 ans) ;

    – ou à titre individuel, notamment lorsqu’une femme présente des facteurs de risque personnels ou familiaux ;

2) après la découverte d’une anomalie pendant un examen clinique des seins ;

3) dans le cadre d’une surveillance, après un traitement pour un cancer du sein.

Déroulement d’une mammographie

Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, le sein est positionné entre deux plaques et est comprimé. Cette compression n’est pas douloureuse, mais peut être désagréable. Elle dure moins d’une minute. Afin de diminuer votre inconfort, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel. Habituellement, deux clichés par sein sont réalisés sous différents angles.

Cet examen peut être couplé si nécessaire à une échographie.

A savoir 💡

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est essentiel de le signaler. En effet, des précautions particulières doivent être prises lors de l’examen, pour protéger le fœtus des rayons X.

Pensez à apporter tous les clichés et comptes rendus d’examens déjà réalisés pour vos seins (mammographies, échographies, IRM, résultats de biopsies, etc.) Cela permettra au radiologue de comparer les images et les informations entre elles.

L’Echographie mammaire

L’échographie mammaire utilise des ultrasons pour produire des images de l’intérieur du sein.

Indication de l’échographie mammaire

Une échographie mammaire est souvent réalisée en complément d’une mammographie. Elle est utile pour voir la nature liquide ou solide des nodules palpés ou découverts sur la mammographie.

Elle peut aussi être indiquée, chez les femmes enceintes pour qui les rayons X utilisés pour la mammographie sont contre indiqués. L’échographie, utilise des ultrasons sans danger pour la grossesse.

Déroulement de l’échographie mammaire

Le radiologue réalise un examen clinique de vos seins et recherche des ganglions anormaux. Il applique ensuite sur les seins un gel permettant un bon contact entre votre peau et la sonde d’échographie. Tous les secteurs du ou des seins sont examinés. L’échographie dure en moyenne entre 5 à 10 minutes.

Pendant l’échographie, le radiologue prend des photographies des zones étudiées qui lui permettront d’illustrer son compte rendu.

Indication de la microbiopsie mammaire sous échographie

Cette technique est retenue notamment lorsque la lésion est très petite et non palpable. Cet examen consiste à prélever un échantillon de tissu mammaire afin de pouvoir le faire analyser en laboratoire en plaçant une aiguille dans le sein sous contrôle de l’échographie.

Déroulement d’une microbiopsie mammaire sous échographie

La biopsie échoguidée se déroule en salle d’échographie, vous êtes allongée sur le dos, torse nu. Le radiologue réalise l’échographie pour retrouver l’anomalie et déterminer l’endroit précis par lequel il introduira l’aiguille jusqu’à l’anomalie. Vous serez éventuellement positionné un bras au-dessus de la tête. La progression de l’aiguille est attentivement surveillée sur l’écran de l’échographe. Une anesthésie locale est réalisée afin de rendre le geste indolore.

Après l’examen

Après l’examen, la biopsie est envoyée au laboratoire d’anatomopathologie afin d’obtenir le diagnostic histologique de celle-ci.

Le résultat vous est rendu au bout de quelques jours par votre médecin traitant, gynécologue ou votre chirurgien.

Dans le cas où un cancer est diagnostiqué, l’examen des cellules et des tissus prélevés a également pour objectif de :

 –   Préciser le type de cancer dont il s’agit ;

  –  Déterminer jusqu’où les cellules cancéreuses se sont développées (stade du cancer) ;

   – Préciser les caractéristiques des cellules comme la présence de récepteurs hormonaux sur les cellules cancéreuses ou celle du gène HER2. Ces facteurs sont déterminants pour la décision thérapeutique (thérapies ciblées, hormonothérapie ciblée…).

C’est à partir de ce résultat que votre médecin traitant fera une demande en ALD (Affection de Longue Durée) à votre caisse d’assurance pour une prise en charge à 100% des traitements liés à votre cancer du sein diagnostiqué.

A savoir 💡

Pensez à apporter tous les clichés et comptes rendus d’examens déjà réalisés pour vos seins (mammographies, échographies, IRM, résultats de biopsies, etc.). Cela permettra au radiologue de comparer les images et les informations entre elles.

Il est utile de signaler au radiologue tout traitement en cours comme les anticoagulants (y compris l’aspirine) et toute allergie, notamment celles aux anesthésiques locaux et aux sparadraps.

Traitements

Traitements

Chirurgie sénologie

La chirurgie mammaire est le traitement le plus souvent réalisée en première intention et peut être suivie d’une chimiothérapie et/ou d’une radiothérapie et/ou d’une hormonothérapie. Elle a pour objectif d’enlever les tissus atteints par les cellules cancéreuses. Cette intervention, souvent associée à un prélèvement ganglionnaire, doit être réalisée par des chirurgiens spécialisés dans la prise en charge des cancers du sein, travaillant en équipe pluridisciplinaire.

Elle est parfois précédée d’un traitement médical, dit alors « néoadujvant » (une chimiothérapie ou une hormonothérapie) qui peut permettre de réduire la taille de la tumeur afin de faciliter l’intervention.

Les différents types de chirurgie tumorectomie et mastectomie

Deux types d’interventions chirurgicales peuvent être pratiqués : une chirurgie mammaire conservatrice, appelée tumorectomie ou une chirurgie mammaire non conservatrice, appelée mastectomie (ablation du sein).

La tumorectomie mammaire consiste à retirer la tumeur et une petite quantité des tissus qui l’entoure de façon à conserver la plus grande partie du sein. Elle est privilégiée aussi souvent que possible.

La mastectomie mammaire consiste en une ablation totale de la glande mammaire (y compris l’aréole et le mamelon en dehors de certain cas de reconstruction mammaire immédiate). L’ablation du sein peut s’imposer en raison de la taille de la tumeur et/ou la multiplicité des foyers tumoraux ou de lésions pré-cancéreuses étendues dans le sein. Dans ce cas, différentes techniques de reconstruction du sein peuvent vous être proposées en fonction des caractéristiques du cancer, de votre morphologie et de vos souhaits.

Dans certains cas, il est nécessaire de retirer un ou plusieurs ganglions lymphatiques axillaires (exérèse du ganglion sentinelle ou curage ganglionnaire). L’objectif est de préciser si la tumeur s’étend au-delà du sein et de déterminer si un traitement complémentaire est nécessaire ou si une radiothérapie des ganglions est justifiée. Le curage ganglionnaire, quand il est nécessaire, permet de réduire le risque de récidive.

Retrouvez plus d’information sur les services d’hospitalisation de l’Hôpital Privé Océane : service de chirurgie ambulatoire, service d’hospitalisation,..

Les traitements médicaux

Contrairement à la chirurgie et la radiothérapie qui sont des traitements localisés, les traitements médicaux traitent l’ensemble de l’organisme. Ils sont également appelés « traitements systémiques ». Ils comprennent les chimiothérapies, les hormonothérapies et les traitements ciblés. Ils sont prescrits en fonction des caractéristiques de la tumeur, afin de diminuer le risque de récidive.

Les différents types de traitements médicaux

Les chimiothérapies sont des traitements médicamenteux utilisés pour détruire les cellules à développement rapide et
donc préférentiellement les cellules cancéreuses mais restent peu ciblés avec donc des toxicités propres à chaque molécule.
Le choix du traitement dépend du stade, de la biologie, des traitements antérieurs, et de votre état de santé.

L’hormonothérapie
La majorité des cancers du sein sont sensibles aux hormones : une tumeur est dite hormonosensible lorsqu’elle possède des
récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone (déterminé lors de l’analyse histologique de la biopsie). La présence de ces
hormones, produites par l’organisme, stimule la croissance des cellules tumorales.
Pour ce type de cancer du sein, l’hormonothérapie empêche la stimulation des cellules tumorales par les hormones. C’est l’un
des traitements majeurs du cancer du sein. Il permet de diviser par deux le risque de récidive.

Les traitements ciblés
Les thérapies ciblées sont des médicaments qui bloquent des mécanismes spécifiques propres à certaines cellules
cancéreuses. Ils vont être choisis en fonction de la « carte d’identité » du cancer, en ciblant des molécules spécifiques
présentes à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses. En agissant spécifiquement sur l’une de ces molécules, on
interrompt le développement tumoral tout en limitant les effets néfastes du traitement.
Les deux traitements les plus utilisés :
– Les anti-Her2 : ils ne vont se fixer ou pénétrer que les cellules cancéreuses qui expriment Her2, et pas les autres cellules
du corps humain, donc une grande efficacité pour une très faible toxicité.
– Les traitements qui ciblent les voies de signalisation cellulaire impliquées dans la multiplication des cellules. Les produits
actuellement disponibles sont associés à l’hormonothérapie dont ils augmentent l’efficacité.

Les objectifs d’un traitement médical

Ils dépendent de l’extension initiale de la tumeur du sein:
Cancer du sein localisé :
– traitement adjuvant (après chirurgie) : diminuer le taux de récidive métastatique et locale et donc augmenter le taux de guérison.
– traitement néo-adjuvant (avant chirurgie) : éviter la mastectomie, mais aussi diminuer le taux de récidive métastatique et locale et donc augmenter les chances de guérison.

Pour un cancer du sein métastatique :
– maîtriser la maladie métastatique, obtenir une rémission (complète ou partielle).
– augmenter la survie tout en essayant de maintenir la qualité de vie de la patiente.

 

La radiothérapie

La radiothérapie est un traitement locorégional couramment utilisé dans la prise en charge des cancers. Elle vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation. La radiothérapie n’est pas systématique dans le traitement du cancer mais concerne plus de la moitié des patients atteints d’un cancer à un moment ou à un autre de leur parcours de soins. Son indication dépend de la localisation du cancer, de son stade d’évolution et de l’état général du patient.

La radiothérapie peut être associée à d’autres traitements du cancer comme la chirurgie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou des thérapies ciblées. Si une chirurgie est indiquée, la radiothérapie peut être réalisée avant ou après l’intervention :

– Avant la chirurgie, elle vise à diminuer le volume de la tumeur, à faciliter l’intervention et à minimiser le risque de récidive. On parle dans ce cas de radiothérapie néo-adjuvante.

– Après la chirurgie, la radiothérapie vise à détruire les cellules cancéreuses restantes et à diminuer le risque de récidive ultérieure. On parle alors de radiothérapie adjuvante.

La radiothérapie s’utilise soit pour traiter une tumeur primitive soit des métastases. Elle a donc un but curatif (guérir le cancer) ou palliatif afin de freiner l’évolution symptomatique  des lésions ou soulager les douleurs.

Comment agit la radiothérapie ?

Les rayons utilisés lors de la radiothérapie permettent de détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Mais l’irradiation affecte également les tissus sains avoisinants, ce qui explique les effets secondaires possibles de cette technique. Cependant des progrès considérables réalisés ces dernières années permettent aujourd’hui de concentrer très précisément les rayons émis sur le volume de la tumeur, ceci afin d’éliminer le maximum de cellules cancéreuses tout en préservant le mieux possible les tissus sains aux alentours. Les doses de rayonnement choisies dépendent à la fois du type de la tumeur (certains cancers sont dits plus «radiosensibles» que d’autres et de la tolérance des organes de voisinage. Des doses optimales sont donc calculées en fonction de chaque patient, tout comme la durée totale de traitement et son rythme d’administration. 

Reconstruction

Reconstruction mammaire

En France, 30 % des femmes ayant un cancer du sein ont une mastectomie et perdent leur sein « naturel ». Afin d’accompagner ces patientes, les techniques évoluent pour répondre aux souhaits des femmes de reconstruire leur sein.

Aujourd’hui, selon la morphotype, les désirs, les antécédents et le parcours de soins de la patiente, plusieurs options peuvent leurs être proposées : prothèse pré ou rétro-pectorale, reconstruction par lambeau, lipostructure,…

En fonction des patientes et de leur maladie, cette reconstruction peut être effectuée lors de la mastectomie (reconstruction mammaire immédiate) ou à distance (reconstruction mammaire différée).

Prothèse

Cette méthode consiste à utiliser une prothèse ou implant qui est glissé sous ou en avant du muscle pectoral en fonction des conditions locales. Cela ne génère pas de nouvelle cicatrice car l’implant est en général introduit en passant par la cicatrice de l’ablation du sein. Son résultat peut être amélioré par l’association de la lipostructure.

Reconstruction par lambeau

Cette technique, souvent privilégiée après radiothérapie, consiste à transférer sur le thorax une palette de muscle et de graisse voir de peau prélevée dans le dos ou l’abdomen. Le lambeau apporte suffisamment de tissus pour assurer un galbe naturel à la reconstruction. Selon l’épaisseur du lambeau et le volume du sein que l’on souhaite reconstruire, il peut être nécessaire d’ajouter une prothèse ou de compléter par une lipostructure. Cela permet également de limiter le prélèvement musculaire et ses conséquences post opératoires.

Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire

L’aréole peut être reconstruite par différentes techniques encre une fois adaptée à votre parcours, votre morphologie et vos désirs :

  • Par greffe de peau prélevée dans la région génitale (zones où la peau est naturellement plus
  • Par greffe de fragments de l’aréole de l’autre sein.

 

Le mamelon peut être reconstruit par greffe de la moitié du mamelon de l’autre sein ou par utilisation de la peau du sein reconstruit.

L’aréole et le mamelon peuvent également être tatoué en 3D.

Soins de support

Soins de support

Le traitement d’un cancer ne s’arrête pas au traitement de la maladie seule. Les soins de support font partie intégrante du parcours de soins des patients. Terme traduit de l’anglais « supportive care », les « soins de support » sont définis comme l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades pendant et après la maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques contre le cancer lorsqu’ils sont mis en place.

Pourquoi ?

Pour diminuer les effets secondaires des traitements et les effets de la maladie et assurer une meilleure qualité de vie possible aux patients et leurs proches, sur les plans physique, psychologique et social, en prenant en compte les besoins spécifiques de chacun. Les soins de support proposent une approche globale de la personne.

Dans quels cas ?

Les soins de support peuvent intervenir pour vous accompagner sur différents besoins : gestion de la douleur, fatigue, qu’elle soit physique ou psychologique, prise en charge des effets secondaires des traitements comme les troubles digestifs ou les problèmes de peau, reprise d’une activité physique adaptée, pendant ou après la maladie, le soutien psychologique, l’aide à l’amélioration de l’image de soi, la prise en charge des problèmes diététiques liés à la maladie et aux traitements,…

Au sein du Centre de Cancérologie du Morbihan, différents soins de supports peuvent vous être proposés pendant votre parcours de soins :

– Prise en charge diététique
– Prise en charge sociale
– Prise en charge spirituelle
– Ecoute patient (listing associations)
– Modelages de pierres chaudes
– Réflexologie plantaire
– Hypnose
– Socio esthéticienne

Suivi des cancers du sein

Suivi des cancers du sein

Après un cancer du sein, un suivi à vie est nécessaire. Le suivi post-traitement sera en général assuré par les médecins spécialistes, bien souvent l’oncologue, pendant les premières années, jusqu’à 5-7 ans, éventuellement en alternance avec le médecin de ville (gynécologue ou médecin généraliste + radiologue), puis sera intégralement assuré par ces derniers.

La base du suivi comporte :
– une mammographie tous les ans à vie
– un examen clinique tous les 6 mois jusqu’à 5 ans du diagnostic puis tous les ans à vie
– les autres examens éventuels seront fonction de la situation et des traitements proposés


Questions fréquentes

En France, la mammographie de dépistage est recommandée tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans dans le cadre de la campagne de dépistage nationale conduite chaque année (notamment durant le mois Octobre rose).  Cependant, un dépistage plus précoce peut vous être prescrit par votre médecin selon vos antécédents et vos facteurs de risques.

Afin de bénéficier de ce dépistage gratuitement, votre médecin gynécologue ou le médecin traitant peuvent vous prescrire l’examen. Les femmes de 50 ans à 74 ans reçoivent une invitation de leur Assurance Maladie tous les deux, pour réaliser leur mammographie de dépistage, dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. Dans le cadre de ce programme de dépistage du cancer du sein, la mammographie peut être réalisée gratuitement sans prescription médicale complémentaire. 

Les signes du cancer du sein peuvent varier selon les personnes et ne sont pas toujours faciles à reconnaître. Les symptômes les plus courants sont :

  • une masse dure dans un sein, fixe ou mobile, aux contours souvent irréguliers ,
  • des ganglions gonflés et durs, non douloureux, au niveau de l’aisselle ,
  • des écoulements spontanés au niveau d’un des deux mamelons ,
  • une modification d’un mamelon ou de l’aspect de la peau du sein.

En cas de doute, il est important d’aller consulter un professionnel de santé. 

Moins de 1 % des cancers du sein affectent les hommes. L’incidence du cancer du sein chez l’homme est rare. Il est cependant important que les hommes sachent qu’ils peuvent être concernés par ce cancer, notamment afin de ne pas négliger les symptômes.

Les progrès réalisés en médecine ces dernières années ont permis de distinguer des grandes familles de cancers du sein. Les cancers triple négatifs constituent l’un de ces groupes. Les cancers du sein dits « triple négatifs » constituent un groupe de tumeurs caractérisées par l’absence de récepteurs hormonaux (progestérone et œstrogènes) et de la protéine HER2 à la surface de leurs cellules. Ils ne sont donc pas éligibles aux traitements ciblant ces trois types de marqueurs. Cependant, en plus de la chimiothérapie, ces cancers peuvent bénéficier de nouvelles options thérapeutiques. Ils concernent environ 15 % des femmes ayant un cancer du sein.

Parmi les cancers considérés comme se soignant « bien » on retrouve ceux du sein. Les taux de survie à 5 ans pour le cancer du sein sont très élevés, en particulier si le cancer est détecté et traité tôt. Les traitements pour le cancer du sein incluent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et, plus récemment, l’immunothérapie.

L’immunothérapie fait partie des nouveaux traitements de lutte contre le cancer, c’est une thérapie dite ciblée. Son principe repose sur la stimulation des défenses immunitaires. Ce traitement a déjà fait ses preuves dans différents cancers, il fait donc partie de l’arsenal thérapeutique surlequel peuvent s’appuyer les professionnels de santé. Il est important de rappeler que la prise en charge d’un cancer du sein est toujours personnalisée au regard des caractéristiques de chaque tumeur et du profil de chaque patiente. ’L’immunothérapie n’est pas systématiquement proposée dans la prise en charge du cancer du sein. Chaque protocle de soins est discuté en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire).

La stadification du cancer du sein permet de déterminer le degré d’extension de la pathologie. Le stade est déterminé grâce aux bilans réalisés lors du diagnostic. Un cancer de stade 1 est généralement de petite taille et il ne s’est pas propagé à d’autres emplacements que celui où il a pris naissance. Plus le chiffre du stade est élevé, plus la taille de la tumeur ou l’étendue de sa propagation est grande. La détermination du stade d’un cancer du sein est insuffisant seul pour déterminer les traitements nécessaires. Il est incontournable de prendre en compte la patiente (âge, antécédent, autres pathologies…) et l’histologie (résultat de la biopsie) qui est un élément essentiel dans l’évaluation d’un cancer du sein. Chaque protocole de soins est discuté en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire).

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Numéro unique, ateliers d’information pour accompagner les femmes dès l’annonce d’un cancer

Président de l’Institut oncogynécologique des Vénètes, à Vannes (Morbihan), le docteur Luc Valentin raconte comment est née l’idée d’accompagner les femmes dès l’annonce de leur cancer. Gynécologue obstétricien, le docteur Luc Valentin est spécialisé dans la reconstruction mammaire. Il est également président de l’association Inove, Institut Oncogynécologique des Vénètes à

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Informations pratiques - Centre de Cancerologie du Morbihan

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BP 50020

56001 VANNES CEDEX

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