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TÉMOIGNAGE. Après sa mastectomie, cette Morbihannaise a « l’impression d’avoir encore un sein »

Après l’ablation de son sein droit, cette Morbihannaise de 49 ans a bénéficié d’une reconstruction mammaire innovante à la clinique Océane à Vannes (Morbihan). Elle raconte son parcours avec le chirurgien Luc Valentin, seul gynécologue à pratiquer cette opération dans le Morbihan.

Dr Valentin - Reconstruction mammaire - Hôpital Privé Océane
Le docteur Luc Valentin, gynécologue obstétricien et sa patiente morbihannaise Isabelle, qui a bénéficié d’une reconstruction mammaire après sa mastectomie à l’hôpital privé Océane à Vannes (Morbihan). | OUEST-FRANCE

Isabelle ne se départit jamais de son sourire. Même quand elle évoque son cancer du sein et sa mastectomie. « Je l’ai très bien vécu. On ne voit rien, même avec un décolleté. J’ai l’impression d’avoir encore un sein », glisse cette Morbihannaise de 49 ans. Regard complice avec son chirurgien le docteur Luc Valentin.

« Je ne voulais pas d’un corps étranger »

Il l’a opéré trois fois en l’espace de quelques mois à l’hôpital privé Océane à Vannes (Morbihan). D’abord pour retirer le cancer, puis pour sa reconstruction mammaire. Isabelle a choisi pour cela une toute nouvelle technique appelée « Minidorsal lipofillé ». Ce gynécologue obstétricien est le seul à la pratiquer dans le département. « Il m’a proposé plusieurs solutions. J’ai hésité avec la prothèse à mettre dans le soutien-gorge. » Mais pas question pour elle d’avoir une prothèse dans le sein. « Je ne voulais pas d’un corps étranger. »

La reconstruction proposée par le docteur Luc Valentin fait son chemin. « J’ai vu une vidéo d’information pour voir ce qui m’attendait. Ça ne m’a pas fait plus peur que cela. J’ai dit allons-y et je ne regrette pas. » Isabelle en parle avec simplicité et optimisme.
Une petite grosseur

Elle évoque avec la même énergie le parcours qui l’a mené jusqu’au Dr Valentin. « Je sentais une petite grosseur dans le sein. Elle me gênait un peu dans le lit. Je pensais m’être cognée. » Elle décide de consulter son médecin traitant le 7 avril 2022. De là, tout s’enchaîne. « Je ne m’attendais pas à ça. Il m’a palpé et a pris le rendez-vous pour une mammographie dès le lendemain. J’ai compris que c’était important. »

J’ai pris une claque

Une échographie est aussi réalisée dans la foulée. « La radiologue m’a dit : « Je ne vous cache pas que ce n’est pas beau. » J’ai pris une claque, même si le mot cancer n’a pas été prononcé. » Isabelle raconte les deux jours qui ont suivi. « Je me suis isolée et j’ai envisagé le pire pour ne pas être déçue. »

Mais le temps est compté. La tumeur d’Isabelle doit être opérée rapidement. « C’était un cancer in situ [Le cancer reste confiné aux canaux N.D.L.R] et le microfiltrant commençait à arriver », détaille son chirurgien. Il l’opère le 27 avril 2022, soit vingt jours après avoir vu son médecin traitant. Une deuxième opération s’avère nécessaire pour enlever les cellules cancéreuses. Elle a lieu trois semaines après la première.
Une fine cicatrice

Ce n’est que fin juillet 2022 que le médecin passe à la reconstruction. Une fine cicatrice de 25 cm court du sein jusqu’au dos. C’est là que son médecin a pris un morceau de son muscle grand dorsal. En y injectant de la graisse, il a pu augmenter son volume et lui refaire la forme d’un sein.

En revanche, le mamelon n’a pas pu être gardé. Isabelle s’est fait une raison. Elle n’est pas du genre à s’apitoyer. « Je ne suis pas complexée », affirme-t-elle. Et pour ceux qui en douteraient, elle enfonce le clou. « C’est hyperbien fait. Je suis admirative. » Quant à ce mamelon perdu dans la bataille. Elle va laisser passer quelques mois pour que son sein prenne sa place définitive. « Il existe le tatouage pour le refaire. Je me dis pourquoi pas. »

©Ouest-France Mélanie BÉCOGNÉE

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